Résultat: "timbre"

Timbre, anneau et injections

Aujourd’hui on a du pain sur la planche! On aborde trois méthodes contraceptives assez populaires : le timbre contraceptif, l’anneau vaginal ainsi que les injections!

LE TIMBRE

Il s’agit d’un petit carré d’à peine deux cm² qu’on doit apposer sur le corps. À ne pas confondre avec le timbre postal, parce qui si on colle celui-là sur une enveloppe, ça se peut que le facteur trouve ça légèrement étrange… C’est une méthode « hormonale », car de l’œstrogène et de la progestérone sont diffusées à travers la peau. C’est un mode d’action transdermique. Attention à tous, leçon d’étymologie ici : le préfixe -trans signifie « à travers », tandis que le mot -dermique est issu du suffixe -derme qui signifie « peau ». Souvent appelé « patch », le timbre contraceptif est une méthode efficace lorsque bien utilisée. C’est une méthode « hormonale » à action courte puisqu’il s’agit d’une prise hebdomadaire.

Son mode d’action?

En fait, en absorbant un contraceptif à hormones combinées, les œstrogènes ainsi que la progestérone envoient comme message à l’organisme : « je suis enceinte ». Le corps humain est tellement bien fait que lorsqu’une femme tombe enceinte, son corps comprend automatiquement qu’il ne doit plus fabriquer d’autres ovules, car il préfère mettre toutes ses énergies sur celui qui doit se développer et survivre pendant les neuf prochains mois. La combinaison d’œstrogène et de progestérone fait donc en sorte que les ovaires ne produisent plus d’ovule, que le mucus cervical rend difficile le passage des spermatozoïdes vers l’utérus et que l’endomètre ne permet pas qu’un ovule s’implante même principe qu’avec la pilule contraceptive (ICI), mais cette fois-ci les hormones sont diffusées à travers la peau, tout simplement.

ÉTAPE 1

On fixe le timbre sur le corps grâce à sa surface collante. On doit l’apposer sur l’abdomen, le haut du bras, la fesse ou le dos surtout pas sur les seins! Le timbre doit être laissé en place pendant une semaine.

ÉTAPE 2

Après sept jours, on doit le retirer et mettre un nouveau timbre pendant une autre semaine et encore le même processus pour la troisième semaine.

ÉTAPE 3

Bref, après vingt-et-un jours on doit retirer le troisième et dernier timbre pour commencer la période d’arrêt pendant une semaine.

En résumé : trois timbres à raison d’une fois semaine pour finir avec une semaine de repos, donc sans timbre. Bien important aussi de toujours réappliquer un nouveau timbre le même jour (ex : chaque lundi). Il ne faut surtout pas l’enlever pour la douche ou la baignade.

Quand l’utiliser?

On débute avec le premier timbre le premier jour des menstruations (donc le jour 1 du cycle menstruel) sinon on peut utiliser la méthode « quick start » c’est-à-dire de commencer n’importe quel jour du cycle, mais en utilisant une méthode d’appoint (ex :  le condom) pendant les 7 jours qui suivent.

Mettre plusieurs timbres n’amplifie pas la protection ou l’efficacité. Il est déconseillé de mettre plus d’un timbre à la fois, étant donné que la dose d’hormones contenue dans un seul et unique timbre est préétablie afin d’être suffisante pour sept jours de diffusion.

Les avantages : le retour à la fertilité est rapide et il y a moins de risque d’oubli, car on met le patch une fois par semaine et non chaque jour! De plus, la dose d’hormones est plus faible que la pilule contraceptive, donc on compte moins de risque de souffrir des effets secondaires attribués à la prise d’œstrogène/progestérone.

Les désavantages : le timbre peut parfois se décoller ou s’abîmer, sans compter qu’il est plus apparent dépendamment où on le place, évidemment! On risque d’avoir des saignements menstruels irréguliers durant les trois premiers mois d’adhésion à cette méthode et une réaction cutanée locale à l’endroit du patch peut se faire sentir.

Et les contre-indications dans tout ça?

Les femmes présentant un IMC supérieur à 30 ou souffrant d’un trouble cutané généralisé ne devraient pas envisager cette option. Celles aux prises avec des maladies du foie, avec une hépatite, la jaunisse ou ayant des interactions médicamenteuses devraient consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre des démarches contraceptives avec hormones.

Maintenant, parlons un peu de L’ANNEAU VAGINAL

Il s’agit d’un anneau souple qu’on introduit dans le vagin. Il est donc tenu en place par les muscles des parois vaginales. Il est question ici d’une méthode « hormonale », car il contient lui aussi de l’œstrogène et de la progestérone. On doit se le procurer sur ordonnance et c’est une méthode assez efficace lorsqu’elle est utilisée correctement.

Son mode d’action?

Exactement le même que celui du timbre mentionné ci-haut. Par contre, les hormones seront absorbées directement via les muqueuses du vagin. Voici comment utiliser l’anneau vaginal en trois étapes faciles :

ÉTAPE 1

Choisir une position confortable qui donne accès au vagin. En ayant préalablement lavé ses mains, tsé. #hygièneplease On peut être plus confortable en mettant un pied sur la cuvette, couchée sur le lit, en écartant les jambes ou tout autre type de position!

ÉTAPE 2

Presser les deux côtés de l’anneau et l’introduire dans le vagin.

ÉTAPE 3

Pousser l’anneau dans le fond du vagin pour qu’il soit le plus près possible du col de l’utérus.

On garde alors l’anneau en place pendant trois semaines consécutives pour ensuite le retirer le jour 21 et faire une période d’arrêt pour sept jours. On le retire avec les doigts en formant un crochet.

N.B. : Si jamais l’anneau se déplace, glisse ou nuit au rapport sexuel, ce qui est très peu probable, il peut être retiré momentanément, mais il doit être remis en place très rapidement.

Quand l’utilise-t-on?

Comme le timbre, on utilise l’anneau de jour 1 du cycle menstruel. Sinon, on peut utiliser la méthode « quick-start » qui est expliquée ci-haut.

Les avantages : il permet de mieux gérer le cycle menstruel et les douleurs qui l’accompagnent. Le retour à la fertilité est rapide et il y a moins de risque d’oubli qu’avec la pilule, comme il s’agit d’une prise mensuelle dans le cas de l’anneau.

Les désavantages : il peut occasionner plus de saignements irréguliers pendant les premières semaines d’utilisation, il peut être ressenti pendant les rapports sexuels mais c’est peu fréquent, il demande d’être à l’aise avec son corps pour l’insérer, il peut causer des céphalées (maux de tête), une sensibilité aux seins, des nausées, etc.

Et ses contre-indications?

Elles sont sensiblement les mêmes que celles du timbre, mais en plus, les femmes présentant une anomalie structurelle du vagin comme une sténose vaginale (un rétrécissement des parois du vagin), ou même un prolapsus utéro-vaginal (une descente d’organe où l’utérus tomberait dans le vagin) ne pourraient pas envisager cette méthode contraceptive. Évidemment, l’anneau peut être contre-indiqué s’il y a présence d’interactions médicamenteuses. Il faut donc encore et toujours consulter son médecin.

Et la dernière et non la moindre : L’INJECTION

Pour ce qui est des injections, il s’agit encore une fois d’une méthode « hormonale » assez efficace qui se sépare en deux catégories : les injectables à hormones combinées et les injectables à progestatifs seuls un peu dans la même visée que la pilule et la minipilule mais en seringue!

Les injectables à hormones combinées (souvent appelés injectables mensuels) sont eux aussi issus de la combinaison œstrogène/progestérone. On retrouve donc les mêmes effets qu’avec le timbre et l’anneau!

Comment les utiliser?

On doit tout d’abord obtenir une prescription de son médecin. Par la suite, on renouvelle l’injection une fois par mois, auprès de son médecin ou dans un centre de santé spécialisé.

Les avantages : les règles sont souvent moins abondantes et durent moins longtemps. Il y a moins de risque d’oubli puisqu’il s’agit d’une prise mensuelle et c’est une méthode plutôt confidentielle (pas de timbre apparent, pas de pilule à prendre, etc).

Les désavantages : on doit toujours se déplacer pour recevoir l’injection contraceptive. Cette méthode ne convient pas à celles qui ont peur des aiguilles et elle peut causer des maux de tête, une prise de poids, une sensibilité accrue aux seins ou même des étourdissements.

Les injections à progestatifs seuls quant à eux, ne contiennent que de la progestérone.

On doit obtenir la prescription de la part d’un médecin pour ensuite recevoir l’injection intramusculaire une fois tous les quatre-vingt-dix jours et l’injection se fait dans le bras ou la fesse normalement.

Son mode d’action?

La progestérone modifie le mucus cervical et modifie aussi l’endomètre pour ne pas que s’implante un ovule fécondé.

Quand commence-t-on à l’utiliser?

L’injection doit être administrée dans les cinq premiers jours du cycle menstruel pour que ça soit efficace dès le lendemain. Sinon, on peut utiliser la méthode « quick-start » encore une fois, en prenant soin de prévoir une méthode d’appoint pendant sept jours. #condommasculin #condomféminin

Les avantages : le risque d’oubli est encore plus faible, les femmes pour qui la prise d’œstrogènes est impossible peuvent l’utiliser. À long terme, les saignements menstruels deviennent peu fréquents voir même absents. Donc on n’aurait plus de règles, n’est-ce pas là le rêve de plusieurs ici? C’est une méthode confidentielle qui n’entrave pas les activités sexuelles.

Les désavantages : on peut expérimenter une prise de poids, des maux de tête, des ballonnements, une diminution minérale osseuse (en d’autres termes : l’ostéoporose), ou des sautes d’humeur. Il peut aussi y avoir des saignements plus abondants et prolongés pendant les premiers mois d’utilisation.  Le retour à la fertilité peut prendre plusieurs mois et on doit absolument consulter un médecin pour l’obtenir.

La partie qui fait peur : non ça ne modifiera pas votre appétit sexuel mesdames, non ça n’occasionnera pas de malformations chez un bébé et ne rendra pas une femme stérile. #dontworrybehappy

Bref chaque méthode contraceptive demeure un choix important. Peser le pour et le contre devrait s’accompagner d’un suivi médical, surtout lorsqu’il est question de contraception hormonale.

Pour ceux et celles qui souhaite en savoir plus sur ces méthodes, c’est par ici :

http://sexplique.org

http://www.masexualite.ca

https://www.unecontraceptionpourmoi.ca

 

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Applications & Santé sexuelle

Plusieurs applications sont disponibles sur le marché pour savoir où se faire dépister, comment mieux comprendre son cycle menstruel ou en apprendre plus sur les ITSS! Nous avons donc décidé cette semaine de vous présenter les applications au top de notre sélection! Dans cet article, vous retrouverez aussi d’autres liens utiles sur des jeux et des sites web fort pertinents. 

ITSS

VPH – Le défi : Un personnage qui pose des questions sur le VPH, desquelles découlent selon une bonne ou une mauvaise réponse des informations concernant ce virus, notamment sur les modes de transmission et les conséquences. Un jeu éducatif très intéressant et bien fait!

Sexposer : Il s’agit d’une application comportant des fiches informatiques de toutes les ITSS. On y retrouve la description, les modes de transmission, le test dépistage, le traitement approprié et les ressources utiles. Sexposer comporte aussi une carte avec géolocalisation pour nous indiquer les endroits les plus près pour se faire dépister. L’application nous propose aussi un «évaluateur de risque» selon la personne et son partenaire (comprenant l’option je suis trans) et les habitudes sexuelles (comprenant le sexe oral, vaginal, anal, avec jouet, avec ou sans protection, etc). Bref, c’est notre application coup de coeur et elle est gratuite! #yeah

Petite parenthèse, la clinique l’actuel offre un service confidentiel  pour annoncer à son partenaire une ITSS. Le site web permet de choisir une ITSS via l’onglet OUTILS et AVISEZ VOS PARTENAIRES parmi chlamydia, gonorrhée, VPH, hépatite, herpes, syphilis et VIH. Toutefois, un petit désavantage subsiste puisque qu’il faut obtenir l’adresse courriel de la personne que l’on veut informer et que le message peut arriver dans la boîte de courriel indésirable. Mais d’un autre côté, ce site permet un service gratuit, rapide et confidentiel pour inviter un ancien partenaire à procéder à son tour à un test de dépistage. 

CONTRACEPTION

MyPill : Utilisée pour suivre sa contraception, cette application est idéale pour celles qui utilisent la pilule, l’anneau, l’injection et le timbre. On y retrouve un calendrier, des listes pour inscrire les prochains rendez-vous médicaux et l’option d’y ajouter un rappel. Toutefois, même si l’application est gratuite, une version premium ($$$) est disponible afin d’avoir l’option d’écrire les jours actifs du contraceptif et les jours d’arrêt.

Un autre outil pratique est présenté par le site masexualite.ca pour aider les jeunes filles à faire un choix éclairé sur le mode de contraceptif à utiliser.  

CYCLE MENSTRUEL

Flo Smart : Clair, facile d’utilisation et en français! On peut y indiquer les jours de nos règles, les symptômes, le style de vie, les activités sexuelles, l’humeur, les fluides et même des notes personnelles sans avoir à payer pour une version supérieure. On y retrouve ensuite des graphiques de comparaison pour les mois suivants et précédents. Cette application se connecte avec l’appli santé de notre téléphone et avec l’application Fitbit pour indiquer la consommation d’eau, le sommeil et le nombre de pas par jour, par exemple. Bref cette application est assez complète! D’ailleurs, il est possible d’ajouter un code d’accès si jamais on veut rendre les informations de cet application vraiment confidentielles, pour être sur que les parents ne fouillent pas dans nos données! De plus, Flo Smart propose un accès facile à un service à la clientèle. Seul bémol, il n’est pas possible d’indiquer si on prend un contraceptif dont le cycle sera plus long que 28 jours, c’est à dire en continu

Life : Disponible en plusieurs langues, cette application nous aide à mieux comprendre notre cycle menstruel, nos périodes de menstruations, et même les symptômes lors des différentes périodes du cycle. Pour quelqu’un qui veut faire un suivi à long terme, cette application propose un historique mensuel ou annuel avec des graphiques intéressants. Il est aussi possible d’installer des rappels pour le début et la fin des règles, ainsi que le début et la fin de la période de fécondité. Même chose ici aussi, on doit payer un montant pour avoir accès à la version premium pour inclure les informations sur le sexe, la fécondité et l’ovulation, ainsi le rappel de prise du moyen contraceptif.

Clue : On nous expose en trois pages faciles d’utilisation le cycle menstruel de façon circulaire pour mieux comprendre son fonctionnement et ses variations. Le calendrier est visible sur du  long terme et une analyse graphique des données des mois précédent est proposée. On peut notamment y ajouter des rappels qui fonctionnent avec la pilule, l’anneau, le timbre, le stérilet, les injections, ainsi que la température basale (méthode naturelle). Beaucoup d’options et d’informations à ajouter sur le plan des règles, mais aussi du corps (les cheveux, les fringales, la peau), la vitalité (le moral, le sommeil, le social), les activités (méditation, soirées, sexe), le médical (les rendez-vous, les tests, la prise de contraceptif) et d’autres notes personnelles. Une application très complète et pertinente encore une fois!

CALENDRIER

Montly Cycles : Malgré le titre anglophone, l’application est en français. Monthly Cycles se veut très friendly  et nous demande d’emblée :  “Comment vous sentez-vous aujourd’hui?” Cette application aide à mieux saisir l’état de l’utilisateur. On peut entre autres y noter des informations sur le mucus, le poids, la température, les symptômes et la prise du contraceptif. Propose un agenda pour les rendez-vous et les mentions, en plus des tableaux  pour les règles, mais pour toutes les données prises en note. Par contre, on doit avoir la version payante pour supprimer les annonces et publicités occasionnelles.

M. & O. : Il s’agit d’un calendrier de menstruation et d’ovulation. On y affiche les règles, l’ovulation et les SPM. On nous illustre aussi des graphiques et des prévisions à long terme par rapport à notre cycle menstruel et la période d’ovulation, mais l’application demeure «de base».

SANTÉ

Kegel Trainer  : Cette application vise principalement à raffermir les muscles du plancher pelvien (non, c’est pas un nouveau type de stratifié qu’on trouve chez rona mais bien les muscles qui entourent le périnée donc près des organes génitaux, du bassin et de l’anus). Les exercices de Kegel consistent en une routine de musculation du muscle pubo-coccygien et peuvent être faits pour diverses raisons : amélioration du tonus musculaire à la suite d’un accouchement ou après la ménopause, rééducation de la vessie ou envie d’avoir une meilleure conscience de son corps, tout simplement. Cette application, aussi intéressante pour elle que pour lui, vous propose une dizaine de variations d’entraînement rapide et facile à suivre, et vous offre même un gentil rappel quotidien au moment qui vous convient le mieux. Cinq petites minutes par jour, c’est tout ce qu’il faut! Bien sur, on recommande d’aller consulter un professionnel de la santé (par exemple un physiotherapeute spécialisé en rééducation périnéale au lieu de seulement se baser sur une application), mais l’essai peut être intéressant.

 

Pour plus d’infos :

www.pvsq.org/sexposer

www.mypillapp.com

www.mymonthlycycles.com

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Questions & Réponses 1

Aujourd’hui à On SEXplique ça, on vous présente une capsule un peu différente des autres! Vous nous avez envoyé vos questions, nous vous avons répondu! Voici donc la première édition des capsules Questions & Réponses!

Question 1 : Lors de ma première relation sexuelle, suis-je obligé(e) de le faire par tous les trous (relations orales, anales et vaginales)?

Non. On ne devrait pas se sentir obligé de faire tout est une notion de consentement. C’est à chacun de déterminer quelles pratiques sexuelle on est à l’aise de faire dans le respect de soi-même et de l’autre. On parle d’ailleurs de la première relation sexuelle juste ICI.

Question 2 : Est-ce que je dois passer un test de dépistage même si je n’ai eu aucun partenaire sexuel?

Techniquement non, car pour avoir une ITSS il faut avoir eu des rapports sexuels (oraux, anaux ou vaginaux). Il faut savoir par contre que le test pap est recommandé chez les filles pour prévenir le cancer du col de l’utérus, mais on le recommande seulement après le début des activités sexuelles ou si la fille a plus de 21 ans.

Question 3 : Est-ce qu’un gars avec un gros pénis peut déchirer le vagin d’une fille?

Le vagin ne va pas se déchirer, car celui-ci se lubrifie par lui-même de façon naturelle lors de la phase d’excitation. De plus, le vagin est fait pour s’étirer lorsqu’il y a une excitation sexuelle. Par contre, l’hymen cette petite membrane de peau très fine qui recouvre l’entrée du vagin peut se déchirer si elle n’a jamais été perforée auparavant, mais cela est un processus naturel qui n’est pas relié à la grosseur du pénis. Si jamais il y a des déchirures au niveau de la vulve ou du vagin, il vaut mieux consulter un professionnel de la santé à ce moment-là. 

Question 4 : Est-ce que je dois tenir une liste de mes partenaires sexuels?

Cette question est vraiment personnelle, on peut en tenir une, cela permet de retracer les derniers partenaires sexuels si l’on contracte une ITSS ou si l’on fait face à une grossesse surprise, mais non, ce n’est pas une obligation.

Question 5 : Pourquoi mes seins n’ont pas encore grossi comme ceux de mes amies?

Chaque corps a son propre rythme de développement. Les hormones, la génétique et la physionomie d’une personne peuvent influencer le développement de notre corps. C’est donc un processus naturel sur lequel nous n’avons aucun contrôle. Chaque corps est différent! D’ailleurs on parle de la puberté juste ICI.

Question 6 : Est-ce normal de mouiller ma culotte?

Oui, « mouiller sa culotte » est une réaction normale dans le corps de la femme. Le désir sexuel chez la femme se fait principalement sentir par la lubrification vaginale #réponsesexuelleféminine. De plus, le vagin est un organe qui est conçu pour se nettoyer par lui-même et évacuer ses impuretés. Il est donc tout-à-fait normal au courant d’un cycle  d’observer des pertes vaginales de couleurs et de textures variées. Par contre, si des sécrétions anormales et malodorantes persistent il vaut mieux consulter un médecin.

Question 7 : Je me réveille parfois avec du sperme dans mes sous-vêtements et dans mon lit sans m’être masturbé. Est-ce normal?

Oui, c’est ce qu’on appelle les émissions nocturnes. Ce sont des éjaculations qui se produisent pendant le sommeil. Ces émissions nocturnes servent à vérifier si le corps fonctionne bien, si toute la « mécanique » est en règle. Il s’agit donc d’un réflexe normal du corps de l’homme. 

Question 8 : Est-ce que je peux tomber enceinte lors de ma première relation sexuelle?

Oui, c’est possible, surtout si on a déjà eu nos premières menstruations, cela signifie qu’on bel et bien fertile et qu’on peut désormais tomber enceinte. D’où l’importance d’utiliser une méthode contraceptive si on prévoit avoir des rapports sexuels!

Question 9 : Est-ce normal que je saigne pendant des rapports sexuels?

Pas vraiment. Si tout le monde est « anatomiquement correct » et en santé, cela ne devrait pas arriver. Si une fille a ses règles à ce moment là il n’y a aucun problème. Lorsqu’on parle d’une relation avec pénétration vaginale, si l’hymen de mademoiselle se déchire, oui il peut y avoir présence de quelques gouttes de sang. Si jamais on a des saignements anormaux ou abondants (qu’ils proviennent du vagin, de l’anus ou de la bouche) il est suggéré de consulter un médecin, car cela peut être un signe précurseur d’une maladie quelconque. 

Question 10 : Si je prends la pilule, est-ce que mon copain aussi doit prendre un contraceptif?

Il peut lui aussi mettre un condom, car aucun autre moyen ne protège contre les ITSS, mais il n’a pas besoin de prendre un contraceptif autre, comme une pilule ou un timbre. Les contraceptifs hormonaux comme la pilule sont conçus pour les femmes et non pour les hommes.

Pour en savoir plus :

www.masexualite.ca

www.teljeunes.com

 

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Contraceptifs d’urgence

Aujourd’hui à on SEXplique ça, on aborde le sujet de la contraception d’urgence! On l’appelle aussi « pilule du lendemain » ou « pilule contraceptive d’urgence » et « contraceptif oral d’urgence (COU) ». En fait, la contraception d’urgence est un moyen contraceptif qui sert à prévenir une grossesse lorsque la contraception régulière a failli à la tâche. Par exemple :

  • si on n’a pas utilisé de moyen contraceptif
  • s’il y a eu bris ou fuite du condom
  • s’il y a eu déplacement du diaphragme ou de la cape cervicale (ICI)
  • s’il y a eu oubli de comprimés contraceptifs
  • si le timbre contraceptif s’est décollé
  • si on a oublié ou retiré l’anneau vaginal
  • s’il y a eu port prolongé de l’anneau vaginal ou du timbre contraceptif (ICI)
  • dans le cas d’une agression sexuelle

Et la liste pourrait se poursuivre à l’infini. Mais bref, on pense que vous avez compris! Ce qui est disponible sur le marché présentement pour ce qui est du contraceptif oral d’urgence : Plan B ainsi que NextChoice. Il s’agit ici de contraceptifs hormonaux à plus forte dose que la contraception régulière. Normalement, chaque boîte contient deux comprimés de lévonorgestrel, un progestatif qu’on peut retrouver aussi dans certaines méthodes contraceptives régulières. 

Bien important de préciser aussi que la contraception orale d’urgence ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)!

Comment ça fonctionne cette fameuse pilule d’urgence?

Premièrement, elle a pour effet d’amincir l’endomètre la paroi interne de l’utérus où se développe un embryon, ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un ovule fécondé. Deuxièmement, elle vient épaissir la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes. Elle peut aussi retarder l’ovulation!

Autre petite précision : la contraception orale d’urgence n’est pas une pilule abortive (qui provoque un avortement). Elle agit en retardant l’ovulation ou en prévenant l’implantation, soit avant la grossesse. Par contre, si la grossesse est déjà entamée, la contraception orale d’urgence ne pourra pas l’interrompre et elle n’aura pas d’effets néfastes pour l’embryon.

De plus, la contraception orale d’urgence peut mais ne déclenche pas toujours les menstruations. La majorité des femmes auront leurs règles plus ou moins au moment attendu en retard ou pas! Si les menstruations ne se produisent pas dans les vingt-et-un jours suivant le recours à la contraception d’urgence, il serait alors préférable d’effectuer un test de grossesse à ce moment là.

Comment utilise-t-on cette pilule?

Très simple : on prend les deux comprimés oraux en même temps, et c’est tout. That’s it! La pilule du lendemain peut être pris jusqu’à cinq jours suivant la relation sexuelle à risque, mais son efficacité est optimale si elle est ingérer dans les vingt-quatre heures qui suivent.

Quel est le taux d’efficacité?

On parle de 95% si le comprimé dans les vingt-quatre heures après la relation sexuelle non-protégée et ca descend jusqu’à 75% ou même 50% plus on attend.

On l’obtient comment?

En pharmacie ou dans certains centres de santé : Plan B et NextChoice sont offerts sans ordonnance. Un pharmacien peut donc nous en procurer mais il faut préalablement remplir un questionnaire avec ledit pharmacien.

Ai-je une autre option mis à part la pilule du lendemain?

OUI! Une autre option sans hormone en plus! demeure le DIU (dispositif intra-utérin), mieux connu sous le nom de stérilet en cuivre. Si jamais vous voulez en savoir plus sur comment fonctionne le stérilet en cuivre, on vous en parle juste ICI.

Ce qui est intéressant avec le DIU, c’est qu’il peut être installé dans les sept jours qui suivent la relation sexuelle non-protégée ce qui rend l’option intéressante surtout si la femme se présente plus tardivement. De plus, le stérilet peut par la suite être laissé en place pour la contraception régulière ou être retiré après les prochaines menstruations, dépendamment des préférences de la femme. Son taux d’efficacité? On parle de 99%. Donc assez fiable merci, étant donné que le contraceptif efficace à 100% n’existe pas encore à ce jour. Par contre, l’insertion du DIU requiert une visite chez le médecin et les coûts peuvent être plus élevés comparativement au contraceptif oral d’urgence. Bref, à chacune son option!  

Si vous désirez en savoir plus sur la contraception d’urgence, c’est par ici :

http://www.masexualite.ca

http://www.fqpn.qc.ca/?methodes=contraception-orale-durgence

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