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Contraceptifs d’urgence

Aujourd’hui à on SEXplique ça, on aborde le sujet de la contraception d’urgence! On l’appelle aussi « pilule du lendemain » ou « pilule contraceptive d’urgence » et « contraceptif oral d’urgence (COU) ». En fait, la contraception d’urgence est un moyen contraceptif qui sert à prévenir une grossesse lorsque la contraception régulière a failli à la tâche. Par exemple :

  • si on n’a pas utilisé de moyen contraceptif
  • s’il y a eu bris ou fuite du condom
  • s’il y a eu déplacement du diaphragme ou de la cape cervicale (ICI)
  • s’il y a eu oubli de comprimés contraceptifs
  • si le timbre contraceptif s’est décollé
  • si on a oublié ou retiré l’anneau vaginal
  • s’il y a eu port prolongé de l’anneau vaginal ou du timbre contraceptif (ICI)
  • dans le cas d’une agression sexuelle

Et la liste pourrait se poursuivre à l’infini. Mais bref, on pense que vous avez compris! Ce qui est disponible sur le marché présentement pour ce qui est du contraceptif oral d’urgence : Plan B ainsi que NextChoice. Il s’agit ici de contraceptifs hormonaux à plus forte dose que la contraception régulière. Normalement, chaque boîte contient deux comprimés de lévonorgestrel, un progestatif qu’on peut retrouver aussi dans certaines méthodes contraceptives régulières. 

Bien important de préciser aussi que la contraception orale d’urgence ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)!

Comment ça fonctionne cette fameuse pilule d’urgence?

Premièrement, elle a pour effet d’amincir l’endomètre la paroi interne de l’utérus où se développe un embryon, ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un ovule fécondé. Deuxièmement, elle vient épaissir la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes. Elle peut aussi retarder l’ovulation!

Autre petite précision : la contraception orale d’urgence n’est pas une pilule abortive (qui provoque un avortement). Elle agit en retardant l’ovulation ou en prévenant l’implantation, soit avant la grossesse. Par contre, si la grossesse est déjà entamée, la contraception orale d’urgence ne pourra pas l’interrompre et elle n’aura pas d’effets néfastes pour l’embryon.

De plus, la contraception orale d’urgence peut mais ne déclenche pas toujours les menstruations. La majorité des femmes auront leurs règles plus ou moins au moment attendu en retard ou pas! Si les menstruations ne se produisent pas dans les vingt-et-un jours suivant le recours à la contraception d’urgence, il serait alors préférable d’effectuer un test de grossesse à ce moment là.

Comment utilise-t-on cette pilule?

Très simple : on prend les deux comprimés oraux en même temps, et c’est tout. That’s it! La pilule du lendemain peut être pris jusqu’à cinq jours suivant la relation sexuelle à risque, mais son efficacité est optimale si elle est ingérer dans les vingt-quatre heures qui suivent.

Quel est le taux d’efficacité?

On parle de 95% si le comprimé dans les vingt-quatre heures après la relation sexuelle non-protégée et ca descend jusqu’à 75% ou même 50% plus on attend.

On l’obtient comment?

En pharmacie ou dans certains centres de santé : Plan B et NextChoice sont offerts sans ordonnance. Un pharmacien peut donc nous en procurer mais il faut préalablement remplir un questionnaire avec ledit pharmacien.

Ai-je une autre option mis à part la pilule du lendemain?

OUI! Une autre option sans hormone en plus! demeure le DIU (dispositif intra-utérin), mieux connu sous le nom de stérilet en cuivre. Si jamais vous voulez en savoir plus sur comment fonctionne le stérilet en cuivre, on vous en parle juste ICI.

Ce qui est intéressant avec le DIU, c’est qu’il peut être installé dans les sept jours qui suivent la relation sexuelle non-protégée ce qui rend l’option intéressante surtout si la femme se présente plus tardivement. De plus, le stérilet peut par la suite être laissé en place pour la contraception régulière ou être retiré après les prochaines menstruations, dépendamment des préférences de la femme. Son taux d’efficacité? On parle de 99%. Donc assez fiable merci, étant donné que le contraceptif efficace à 100% n’existe pas encore à ce jour. Par contre, l’insertion du DIU requiert une visite chez le médecin et les coûts peuvent être plus élevés comparativement au contraceptif oral d’urgence. Bref, à chacune son option!  

Si vous désirez en savoir plus sur la contraception d’urgence, c’est par ici :

http://www.masexualite.ca

http://www.fqpn.qc.ca/?methodes=contraception-orale-durgence

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Timbre, anneau et injections

Aujourd’hui on a du pain sur la planche! On aborde trois méthodes contraceptives assez populaires : le timbre contraceptif, l’anneau vaginal ainsi que les injections!

LE TIMBRE

Il s’agit d’un petit carré d’à peine deux cm² qu’on doit apposer sur le corps. À ne pas confondre avec le timbre postal, parce qui si on colle celui-là sur une enveloppe, ça se peut que le facteur trouve ça légèrement étrange… C’est une méthode « hormonale », car de l’œstrogène et de la progestérone sont diffusées à travers la peau. C’est un mode d’action transdermique. Attention à tous, leçon d’étymologie ici : le préfixe -trans signifie « à travers », tandis que le mot -dermique est issu du suffixe -derme qui signifie « peau ». Souvent appelé « patch », le timbre contraceptif est une méthode efficace lorsque bien utilisée. C’est une méthode « hormonale » à action courte puisqu’il s’agit d’une prise hebdomadaire.

Son mode d’action?

En fait, en absorbant un contraceptif à hormones combinées, les œstrogènes ainsi que la progestérone envoient comme message à l’organisme : « je suis enceinte ». Le corps humain est tellement bien fait que lorsqu’une femme tombe enceinte, son corps comprend automatiquement qu’il ne doit plus fabriquer d’autres ovules, car il préfère mettre toutes ses énergies sur celui qui doit se développer et survivre pendant les neuf prochains mois. La combinaison d’œstrogène et de progestérone fait donc en sorte que les ovaires ne produisent plus d’ovule, que le mucus cervical rend difficile le passage des spermatozoïdes vers l’utérus et que l’endomètre ne permet pas qu’un ovule s’implante même principe qu’avec la pilule contraceptive (ICI), mais cette fois-ci les hormones sont diffusées à travers la peau, tout simplement.

ÉTAPE 1

On fixe le timbre sur le corps grâce à sa surface collante. On doit l’apposer sur l’abdomen, le haut du bras, la fesse ou le dos surtout pas sur les seins! Le timbre doit être laissé en place pendant une semaine.

ÉTAPE 2

Après sept jours, on doit le retirer et mettre un nouveau timbre pendant une autre semaine et encore le même processus pour la troisième semaine.

ÉTAPE 3

Bref, après vingt-et-un jours on doit retirer le troisième et dernier timbre pour commencer la période d’arrêt pendant une semaine.

En résumé : trois timbres à raison d’une fois semaine pour finir avec une semaine de repos, donc sans timbre. Bien important aussi de toujours réappliquer un nouveau timbre le même jour (ex : chaque lundi). Il ne faut surtout pas l’enlever pour la douche ou la baignade.

Quand l’utiliser?

On débute avec le premier timbre le premier jour des menstruations (donc le jour 1 du cycle menstruel) sinon on peut utiliser la méthode « quick start » c’est-à-dire de commencer n’importe quel jour du cycle, mais en utilisant une méthode d’appoint (ex :  le condom) pendant les 7 jours qui suivent.

Mettre plusieurs timbres n’amplifie pas la protection ou l’efficacité. Il est déconseillé de mettre plus d’un timbre à la fois, étant donné que la dose d’hormones contenue dans un seul et unique timbre est préétablie afin d’être suffisante pour sept jours de diffusion.

Les avantages : le retour à la fertilité est rapide et il y a moins de risque d’oubli, car on met le patch une fois par semaine et non chaque jour! De plus, la dose d’hormones est plus faible que la pilule contraceptive, donc on compte moins de risque de souffrir des effets secondaires attribués à la prise d’œstrogène/progestérone.

Les désavantages : le timbre peut parfois se décoller ou s’abîmer, sans compter qu’il est plus apparent dépendamment où on le place, évidemment! On risque d’avoir des saignements menstruels irréguliers durant les trois premiers mois d’adhésion à cette méthode et une réaction cutanée locale à l’endroit du patch peut se faire sentir.

Et les contre-indications dans tout ça?

Les femmes présentant un IMC supérieur à 30 ou souffrant d’un trouble cutané généralisé ne devraient pas envisager cette option. Celles aux prises avec des maladies du foie, avec une hépatite, la jaunisse ou ayant des interactions médicamenteuses devraient consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre des démarches contraceptives avec hormones.

Maintenant, parlons un peu de L’ANNEAU VAGINAL

Il s’agit d’un anneau souple qu’on introduit dans le vagin. Il est donc tenu en place par les muscles des parois vaginales. Il est question ici d’une méthode « hormonale », car il contient lui aussi de l’œstrogène et de la progestérone. On doit se le procurer sur ordonnance et c’est une méthode assez efficace lorsqu’elle est utilisée correctement.

Son mode d’action?

Exactement le même que celui du timbre mentionné ci-haut. Par contre, les hormones seront absorbées directement via les muqueuses du vagin. Voici comment utiliser l’anneau vaginal en trois étapes faciles :

ÉTAPE 1

Choisir une position confortable qui donne accès au vagin. En ayant préalablement lavé ses mains, tsé. #hygièneplease On peut être plus confortable en mettant un pied sur la cuvette, couchée sur le lit, en écartant les jambes ou tout autre type de position!

ÉTAPE 2

Presser les deux côtés de l’anneau et l’introduire dans le vagin.

ÉTAPE 3

Pousser l’anneau dans le fond du vagin pour qu’il soit le plus près possible du col de l’utérus.

On garde alors l’anneau en place pendant trois semaines consécutives pour ensuite le retirer le jour 21 et faire une période d’arrêt pour sept jours. On le retire avec les doigts en formant un crochet.

N.B. : Si jamais l’anneau se déplace, glisse ou nuit au rapport sexuel, ce qui est très peu probable, il peut être retiré momentanément, mais il doit être remis en place très rapidement.

Quand l’utilise-t-on?

Comme le timbre, on utilise l’anneau de jour 1 du cycle menstruel. Sinon, on peut utiliser la méthode « quick-start » qui est expliquée ci-haut.

Les avantages : il permet de mieux gérer le cycle menstruel et les douleurs qui l’accompagnent. Le retour à la fertilité est rapide et il y a moins de risque d’oubli qu’avec la pilule, comme il s’agit d’une prise mensuelle dans le cas de l’anneau.

Les désavantages : il peut occasionner plus de saignements irréguliers pendant les premières semaines d’utilisation, il peut être ressenti pendant les rapports sexuels mais c’est peu fréquent, il demande d’être à l’aise avec son corps pour l’insérer, il peut causer des céphalées (maux de tête), une sensibilité aux seins, des nausées, etc.

Et ses contre-indications?

Elles sont sensiblement les mêmes que celles du timbre, mais en plus, les femmes présentant une anomalie structurelle du vagin comme une sténose vaginale (un rétrécissement des parois du vagin), ou même un prolapsus utéro-vaginal (une descente d’organe où l’utérus tomberait dans le vagin) ne pourraient pas envisager cette méthode contraceptive. Évidemment, l’anneau peut être contre-indiqué s’il y a présence d’interactions médicamenteuses. Il faut donc encore et toujours consulter son médecin.

Et la dernière et non la moindre : L’INJECTION

Pour ce qui est des injections, il s’agit encore une fois d’une méthode « hormonale » assez efficace qui se sépare en deux catégories : les injectables à hormones combinées et les injectables à progestatifs seuls un peu dans la même visée que la pilule et la minipilule mais en seringue!

Les injectables à hormones combinées (souvent appelés injectables mensuels) sont eux aussi issus de la combinaison œstrogène/progestérone. On retrouve donc les mêmes effets qu’avec le timbre et l’anneau!

Comment les utiliser?

On doit tout d’abord obtenir une prescription de son médecin. Par la suite, on renouvelle l’injection une fois par mois, auprès de son médecin ou dans un centre de santé spécialisé.

Les avantages : les règles sont souvent moins abondantes et durent moins longtemps. Il y a moins de risque d’oubli puisqu’il s’agit d’une prise mensuelle et c’est une méthode plutôt confidentielle (pas de timbre apparent, pas de pilule à prendre, etc).

Les désavantages : on doit toujours se déplacer pour recevoir l’injection contraceptive. Cette méthode ne convient pas à celles qui ont peur des aiguilles et elle peut causer des maux de tête, une prise de poids, une sensibilité accrue aux seins ou même des étourdissements.

Les injections à progestatifs seuls quant à eux, ne contiennent que de la progestérone.

On doit obtenir la prescription de la part d’un médecin pour ensuite recevoir l’injection intramusculaire une fois tous les quatre-vingt-dix jours et l’injection se fait dans le bras ou la fesse normalement.

Son mode d’action?

La progestérone modifie le mucus cervical et modifie aussi l’endomètre pour ne pas que s’implante un ovule fécondé.

Quand commence-t-on à l’utiliser?

L’injection doit être administrée dans les cinq premiers jours du cycle menstruel pour que ça soit efficace dès le lendemain. Sinon, on peut utiliser la méthode « quick-start » encore une fois, en prenant soin de prévoir une méthode d’appoint pendant sept jours. #condommasculin #condomféminin

Les avantages : le risque d’oubli est encore plus faible, les femmes pour qui la prise d’œstrogènes est impossible peuvent l’utiliser. À long terme, les saignements menstruels deviennent peu fréquents voir même absents. Donc on n’aurait plus de règles, n’est-ce pas là le rêve de plusieurs ici? C’est une méthode confidentielle qui n’entrave pas les activités sexuelles.

Les désavantages : on peut expérimenter une prise de poids, des maux de tête, des ballonnements, une diminution minérale osseuse (en d’autres termes : l’ostéoporose), ou des sautes d’humeur. Il peut aussi y avoir des saignements plus abondants et prolongés pendant les premiers mois d’utilisation.  Le retour à la fertilité peut prendre plusieurs mois et on doit absolument consulter un médecin pour l’obtenir.

La partie qui fait peur : non ça ne modifiera pas votre appétit sexuel mesdames, non ça n’occasionnera pas de malformations chez un bébé et ne rendra pas une femme stérile. #dontworrybehappy

Bref chaque méthode contraceptive demeure un choix important. Peser le pour et le contre devrait s’accompagner d’un suivi médical, surtout lorsqu’il est question de contraception hormonale.

Pour ceux et celles qui souhaite en savoir plus sur ces méthodes, c’est par ici :

http://sexplique.org

http://www.masexualite.ca

https://www.unecontraceptionpourmoi.ca

 

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Stérilet

N.B. [disclaimer] : Dans l’optique de dispenser une éducation à la sexualité fiable, positive et inclusive, on SEXplique ça souhaite mettre en lumière le fait que plusieurs individus se définissent selon diverses identités. Notre équipe s’efforce à mettre de l’avant un langage épicène et/ou gender-inclusive dans ses publications ainsi que dans tout matériel numérique et imprimé. Dans certains cas, le langage utilisé dans notre contenu antérieur est issu de la littérature scientifique de l’époque et peut alors faire usage de termes comme « femme/fille » (avec des pronoms comme elle.s) ou « homme/garçon » (avec des pronoms comme il.s) pour décrire des personnes qui s’identifient ainsi. Aussi longtemps que la langue sera en processus d’évolution dans la communauté (scientifique ou non), l’équipe de On SEXplique ça s’engage à réviser l’usage de ces termes et à faire les ajustements appropriés dans ses publications. La terminologie utilisée antérieurement est rapportée telle quelle afin d’expliquer les propos des auteurs à des fins académiques uniquement. Nous souhaitons affirmer de nouveau que l’identité de genre demeure propre à chacun.e et qu’elle peut s’inscrire dans un continuum. Pour en savoir plus sur les termes à utiliser, vous pouvez vous référer juste ici : https://inrs.ca/wp-content/uploads/2021/03/Guide-redaction-inclusive-inrs-vf.pdf

Aujourd’hui faisons place aux stérilets! Nous vous présentons deux types de stérilets bien distincts, c’est-à-dire : le Système Intra Utérin (SIU) à hormone ainsi que le Dispositif Intra Utérin (DIU) en cuivre.

Pour ce qui est du SIU, il s’agit du stérilet au lévonorgestrel, c’est-à-dire qu’il contient une hormone progestative. C’est une méthode « hormonale », car le stérilet libère de manière continue une dose d’hormones préétablie. Ces hormones sont donc absorbées par la muqueuse utérine pendant plusieurs années. Impressionnant non?  On parle alors de contraceptif à action prolongée, car les hormones se diffusent sur une longue période. De plus, c’est une des méthodes contraceptives parmi les plus efficaces à ce jour. #genre99% Pourquoi? Tout simplement parce que les hormones se libèrent d’elles-mêmes on évite donc les erreurs du genre j’ai oublié de prendre ma dose ce matin! et que le dosage est toujours le même, en continu, pendant cinq ans et même plus.

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Méthodes Contraceptives

Cet outil a été créé en complément à la série de capsules sous le thème de la contraception. Voici donc un tableau comparatif des différentes méthodes contraceptives incluant leurs avantages, leurs désavantages, leurs taux d’efficacité ainsi que leurs descriptions.

Capsules vidéos

Cette page contient toutes nos archives vidéos. En tout, c’est plus de 60 capsules web où nous abordons toutes les questions des jeunes en lien avec la sexualité. En tant que sexologues, nous sommes les mieux placées pour aborder la sexualité et  il nous fait plaisir d’éduquer à la sexualité, de façon inclusive et sans tabou. 

Cette page est divisée selon six catégories proposées par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur dans le programme d’éducation à la sexualité destiné aux écoles secondaires. Vous y retrouverez donc les catégories suivantes : Croissance sexuelle humaine et image corporelle, Identités, rôles, stéréotypes sexuels et normes sociales, Vie affective et amoureuse, Agir sexuel, Violence sexuelle et Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et grossesse.

Aperçu des sujets : Puberté, virginité, avortement, c’est-tu normal ?, chlamydia, gonorrhée, orgasme, consommation d’alcool et de drogues, première relation sexuelle, pornographie, méthodes naturelles, stérilet, pilule, condom et autres.  

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