Aujourd’hui à On SEXplique ça, on aborde les réseaux sociaux! Vous vous demandez sûrement quel rapport on peut faire entre les réseaux sociaux et la sexologie? C’est normal! En fait il y en a beaucoup, vous allez voir!

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Quand on parle de réseaux sociaux, on a tendance à penser et se référer uniquement à Facebook. Il est vrai que c’est une des plateformes les plus populaires, mais il y en a beaucoup d’autres comme Instagram, Twitter, SnapChat, Ask, What’s app et plusieurs autres, pour ne nommer que ceux-ci.

Je fais quoi là-dessus?

Les réseaux sociaux sont par définition des applications ou des sites internet utilisés pour créer des liens (des réseaux) avec des amis, de la famille ou même des inconnus dans le but de communiquer et d’interagir de façon virtuelle. Mais on ne fait pas juste ça!

  • Partager nos émotions #fru #triste #çacoche
  • Partager notre statut relationnel (En couple.. c’est compliqué… célibataire…)
  • Commenter #tellement
  • Partager (yo tcheck ça)
  • “Liker”
  • Publier des photos
  • Publier des vidéos

Ok et ?

Bon, à date on t’apprend rien avec tout ça, mais pourtant il y a un objectif bien précis à cet article : comprendre les risques entourant l’utilisation inadéquate des réseaux sociaux! Pour être clair, inadéquat signifie utiliser ces applications-là, mais pas pour les bonnes raisons ou encore de la mauvaise façon.

Comme quoi…

Par exemple :

  • Partager une photo ou une vidéo de quelqu’un sans son consentement 
  • Insulter quelqu’un ou se moquer sur les réseaux sociaux 
  • Dévoiler des choses intimes sur quelqu’un à tout le monde ou même juste quelques personnes (Quelque chose qui était à la base dans un message privé ou même un secret)
  • Liker ou partager des publications, des vidéos ou des photos qui sont contre la loi (Genre une vidéo raciste/sexiste/nameit ou une photo qui montre de la pornographie juvénile)

Les conséquences

On comprend la logique des exemples, mais après si je le fais quand même, c’est quoi les conséquences?

  • Intimidation et cyberintimidation : il s’agit d’un fléau important et encore trop présent qui peut même mener jusqu’au suicide chez certains jeunes. Il faut faire attention et ne pas hésiter à aller chercher de l’aide si l’on en ressent le besoin.
  • Exploitation sexuelle : si tu n’es pas prudent sur les gens que tu ajoutes ou qui te suivent sur les réseaux sociaux, il pourrait y avoir parmi eux des abuseurs ou des exploiteurs qui sont maîtres dans l’art de la manipulation. Comme tu ne peux pas les voir, ils vont utiliser la protection que leur procure internet pour profiter de toi, te demander des faveurs et t’amener jusqu’à l’exploitation sexuelle. 
  • Pornographie juvénile :  il s’agit d’une forme d’exploitation sexuelle. En fait, au Canada, il est illégal de posséder ou de distribuer des photos ou des vidéos où on y voit une personne mineure. On parle alors de production, de possession ou de distribution de pornographie juvénile et c’est un crime puni par la loi!
  • Long terme : le plus grand risque avec internet, c’est que tout devient intemporel. Ainsi on peut retrouver une photo ou une vidéo qui a été publiée il y a dix ans même si on croyait l’avoir effacée. Par exemple, si on partage quelque chose qu’on trouve drôle et anodin à quinze ans, on aurait avantage à se demander si dans quelques années la réflexion resterait la même.
  • Emploi : sache que les employeurs consultent de plus en plus les pages personnelles des réseaux sociaux avant d’engager quelqu’un! Ainsi, il faut garder en tête que si chaque fin de semaine on publie un statut assez véhément ou qui ne colle pas avec nos valeurs,  c’est possible que la recherche d’emploi soit beaucoup plus compliquée.

À retenir

Pour finir, on invite tout le monde à développer son esprit critique et peut-être adapter notre façon d’utiliser les réseaux sociaux en retenant certains éléments :

  1. L’internet est intemporel. Tout ce qui y est publié ne disparaît jamais!
  2. Tout ce qui est publié devient la propriété du site ou de l’application de publication. Ça veut dire que si on publie un statut sans réfléchir sur le coup de l’émotion et qu’après on l’efface parce que c’était inadéquat, c’est quand même devenu la propriété du site qui peut en faire une sauvegarde et le mettre sur Google par exemple!
  3. Certaines actions sont des crimes! Si on commet de l’intimidation, de la cyberintimidation, qu’on partage certaines choses sur d’autres personnes sans leur consentement ou encore qu’on se prend en photo nu ou à moitié nu des “nudes” alors qu’on est mineur, tout cela va à l’encontre de la loi et on pourrait recevoir la visite d’un policier, même si la publication est anonyme.
  4. Le risque d’exploitation sexuelle est grand sur les réseaux sociaux. Pourquoi? L’internet sert comme outil de recrutement  de mineurs pour de l’exploitation sexuelle, en usant de faux comptes, de manipulation ou encore de chantage surtout sur des applications de « chat ». Il faut donc toujours s’assurer de connaître la personne qu’on accepte et surtout ne jamais publier quelque chose de facilitant pour un agresseur (comme l’endroit où on se trouve, ou une photo intime, par exemple). 

Pour en savoir plus sur les réseaux sociaux :

www.teljeunes.com

www.ojavolteface.ca

www.needhelpnow.ca

www.pensezcybersecurite.ca

Signé l’équipe de On SEXplique ça!