Aujourd’hui à On SEXplique ça, on aborde le thème de l’inclusivité mesdames et messieurs! Parce que c’est important d’inclure tout le monde et de réduire la stigmatisation!

C’est quoi exactement l’inclusivité?

Cela signifie inclure tout le monde. Aussi simple que ça. On parle aussi de l’acte de promouvoir, de favoriser et de défendre l’intégration de minorités. Pis une minorité c’est quoi? Une minorité constitue ceux qui se différencient au sein d’un même groupe. Par définition, il sont donc généralement moins nombreux. On expliquera aujourd’hui plus spécifiquement l’inclusivité quant à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre. Si tu te demandes c’est quoi ça « l’identité de genre » on en parle juste ICI.

Pourquoi parler de ce thème encore de nos jours?

Parce que trop souvent l’intimidation peut laisser des séquelles qui peuvent être graves et que de simples gestes peuvent faire la différence. Malheureusement, malgré tout le chemin parcouru, l’homophobie, la biphobie et la transphobie demeurent bel et bien présentes dans notre société. Il faut savoir que l’intimidation par rapport à une orientation sexuelle différente qu’hétérosexuelle touche non seulement les personne qui ne sont pas hétéros mais aussi les hétéros! Les mots lancés en insultes comme « fif », « tapette », « gai », « butch », ont déjà été adressés à n’importe qui pensez-y! À l’école, au travail, ou lors d’une pratique sportive, etc. D’ailleurs, ça nous est sûrement tous déjà arrivé d’être victime de propos à caractère homophobe/biphobe/transphobe, et ce peu importe notre orientation sexuelle, sans le vouloir.

Mais plus précisément en quoi consiste l’homophobie aujourd’hui?

Ici, il ne s’agit pas en fait d’une phobie mais bien d’une crainte, d’un dégoût, de haine ou de rejet de l’homosexualité et/ou des personnes homosexuelles. Le même principe s’applique pour la biphobie (des personnes bisexuelles) et la transphobie (des personnes trans). Comme vous l’avez probablement remarqué, nous, les humains, avons la fâcheuse habitude de critiquer tout ce qui sort de la norme. Parfois, certains jugent les différences trop mystérieuses ou même menaçantes. Pourtant quand on s’informe, l’impression de peur ou de menace disparaît dans la majorité des cas. #educationsexuelle101

Quand on insulte quelqu’un, que ce soit par rapport à son orientation sexuelle ou autre chose, ça peut toucher oui la personne insultée, mais aussi quelqu’un qui a un ami ou un parent homosexuel, bisexuel ou trans par exemple. Des paroles lancées en l’air peuvent  blesser beaucoup plus qu’on peut le croire.

On en arrive au prochain point, les familles non traditionnelles! Voici quelques définitions :

Famille homoparentale = au moins un parent homosexuel

Famille biparentale = au moins un parent bisexuel

Famille transparentale = au moins un parent trans

Souvent, lorsque notre famille entre dans la catégorie « non-traditionnelle » ou lorsqu’on présente une orientation sexuelle différente qu’hétérosexuelle, certaines peurs ou appréhensions peuvent survenir. Voici un liste non exhaustive tirée d’un magnifique site internet ICI traitant du sujet :

  • Les gens de ma classe vont penser que je suis bizarre
  • Je serai traité différemment par mon entourage à cause de ma famille
  • Ma famille et moi serons insultés
  • Ma famille ne sera pas accepté ni incluse comme les autres familles à l’école
  • Les parents de mes amis vont leur interdire de venir chez moi
  • Les autres vont penser automatiquement que je ne suis pas hétéro à cause de mes parents

Pourtant, chaque jeune présente sensiblement les mêmes besoins et désirs pendant l’adolescence, indépendamment de sa famille ou de son orientation. Se sentir en sécurité surtout à l’école vu qu’on est tenu d’y aller presque tous les jours! et sentir que son entourage nous accepte tel quel et que notre famille aussi est acceptée et non pas juste « tolérée » sont deux aspects primordiaux à ne pas oublier.

Existe-t-il des pistes de solutions?

  • Créer une AEGH (une alliance d’élèves hétéro et homosexuels) dans son école ce concept fait référence au principe d’allié expliqué en détail ICI
  • Être un(e) allié(e), c’est-à-dire une personne qui ne s’identifie pas ouvertement comme LGBTQIAP mais qui est reconnue par les membres des communautés en question comme défenseur de leur droits.
  • Faire preuve d’ouverture d’esprit. Comment? En évitant de passer des commentaires à caractère homophobe du genre « fif », « tapette », « butch » et compagnie.
  • Ne pas passer sous silence une situation. Souvent le silence peut être pire que l’oppression elle-même. Malheureusement, l’omission renforce les préjugés. N’hésitez pas à en parler, par exemple à un professeur ou à quelqu’un de confiance si vous êtes victime ou si vous voyez une situation inacceptable/choquante à l’égard d’une personne.
  • Respect et soutien : démontrez à quelqu’un que vous êtes là pour lui ou pour elle tout simplement. Dîtes-lui que si un problème survient vous serez présent(e) pour la personne si elle désire en parler et se confier.

Bref, ce sont des gestes simples qui peuvent faire une grande différence.

Pour en savoir plus sur l’inclusivité :

http://www.familleslgbt.org

http://cclgbtq.org/wp-content/uploads/2015/02/Lexique-LGBT.

http://teljeunes.com/accueil

http://fondationjasminroy.com

 

Signé l’équipe de On SEXplique ça!