Chlamydia & Gonorrhée

Nous tenons à spécifier tout d’abord que si jamais vous croyiez être infecté(e), vous devez consulter un professionnel de la santé pour passer un test, d’ailleurs on vous présente quelques ressources à la fin de ce texte ! Pourquoi on parle souvent de la chlamydia et de la gonorrhée ensemble ? En fait il faut comprendre que ce sont deux infections qui se ressemblent et quand on en contracte une, on est souvent infecté par l’autre.

 

Alors la chlamydia et la gonorrhée qu’est-ce que c’est exactement?

Ce sont des infections causées par des bactéries l’une trachomatis, chlamydia de son prénom et l’autre neisseria gonorrhoeae ou mieux connue sous le nom de chaudepisse. Elles peuvent se transmettre lors de relations sexuelles orales, vaginales ou anales avec une personne infectée ou même via une transmission verticale, c’est-à-dire de la mère à l’enfant pendant l’accouchement. Ce sont deux ITSS parmi les plus répandues dans le monde, y compris le Québec et la majorité des cas répertoriés au Québec demeurent les jeunes entre quinze et vingt-quatre ans.

Pour ce qui est des symptômes, il faut savoir que la chlamydia et la gonorrhée sont souvent qualifiées d’« asymptomatiques », ce qui signifie qu’on ne voit pas de manifestations visibles de l’infection ou qu’il y a une absence de symptômes. On peut donc transmettre la chlamydia ou la gonorrhée sans même savoir qu’on en est atteint, d’où l’importance de passer un test de dépistage! Si des symptômes apparaissent, on peut parler de douleurs en urinant, d’écoulements anormaux du vagin, du pénis ou de l’anus, de douleurs au bas-ventre, de douleurs pendant les relations sexuelles et pour la gonorrhée on parle aussi de maux de gorge ou de pharyngite si c’est un cas de transmission orale-génitale.

Qu’est-ce que ça peut entraîner comme conséquences sur la santé ?

Et bien, on peut voir des cas d’infertilité, de douleurs au bas-ventre, de difficulté à tomber enceinte, de difficultés pendant la grossesse et on parle aussi du risque de contracter le VIH qui augmente.

Pour le diagnostic, comment ça se passe ?

S’il y a absence de symptômes, un test d’urine suffit. Si jamais il y a des symptômes, on parle d’un examen médical avec des prélèvements au niveau du col de l’utérus, de l’urètre, de l’anus ou même de la gorge.

Et comment on arrive à les traiter, ces infections ?

Tout simplement à l’aide d’antibiotiques prescrits et en s’abstenant d’avoir des relations sexuelles durant le traitement. Si vous tenez quand même à avoir des rapports sexuels, parlez-en à votre professionnel de la santé et n’oubliez surtout pas de vous protéger !

Bref, la contraction d’une ITSS n’est pas à prendre à la légère, pensez-donc à faire régulièrement des tests de dépistage !

Article précédent
Syphilis
Article suivant
Interruption volontaire de grossesse (IVG)